Explications

Étape 1 : Observation de la respiration → les explications des consignes

→ Horaires et durée des séances

  • L’objectif de cette étape est de réserver des séances courtes pour s’entraîner à la prise de conscience de la respiration dans l’environnement habituel quotidien.
  • La durée de trois minutes est la durée minimale estimée pour obtenir et stabiliser un état de cohérence cardiaque qui n’est pas forcément le but de cette première étape mais qui installe les conditions pour l’apprentissage qui sera développé au cours des prochaines étapes.
  • Vous pouvez augmenter cette durée, mais il est préférable d’augmenter le nombre et la variété environnementale des séances que leur durée.
  • Varier les horaires et les environnements permet aussi de tester et d’éprouver les séances de pleine conscience dans les environnements et conditions multiples de votre vie.
  • Entraînez-vous dans les conditions de la vraie vie et sa complexité.
  • Lorsque vous complèterez le carnet de route, pensez à noter l’environnement et l’horaire approximatif.

→ La limitation des mouvements musculaires

  • Tout mouvement musculaire, volontaire ou involontaire, active ce qu’on appelle le système nerveux orthosympathique, aussi appelé le système nerveux adrénergique car il fait intervenir l’hormone adrénaline pour mobiliser l’énergie nécessaire à ce mouvement.
  • L’objectif ultime de la cohérence cardiaque est d’équilibrer le système adrénergique (orthosympathique) avec le système de la restauration et de la relaxation (parasympathique).
  • En pratique, on tente de limiter tous les mouvements qui accélèrent la fréquence cardiaque. C’est pour cela qu’il est possible de marcher très lentement, jusqu’à une vitesse où il n’y a aucune accélération de la fréquence cardiaque (le pouls).
  • Lorsqu’on limite les mouvements musculaires on limite l’activation de l’orthosympathique et on favorise cet équilibre.
  • Des explications plus poussées vous seront données à la section SCIENCE.

→ S’imprégner de l’environnement

  • Ce n’est pas facile car ce n’est pas naturel.
  • Avant de déplacer votre attention sur votre respiration, commencez par vous situer, repérez l’environnement dans lequel vous êtes.
  • Ressentez les points de contact et les sensations de votre corps avec le sol, la chaise, l’air, les odeurs.
  • Visualisez-vous dans cet environnement, prenez un selfie imaginaire de vous en ce moment précis.

→ L’attention sur la respiration

  • L’apprentissage de la pleine conscience respiratoire est l’objectif de cette étape.
  • C’est le point de départ et ne sera jamais le point d’arrivée car cette pleine conscience respiratoire sera la fondation des prochaines constructions de pleine conscience et de contrôle de système nerveux autonome habituellement en dehors du champ de la conscience.
  • Prenez conscience de l’air qui entre, circule et retourne à l’environnement.
  • Prenez conscience des volumes respiratoires, je vous en parlerai à la section SCIENCE.
  • Tout ce que vous sentez et ressentez est bon à prendre et à noter.
  • Faites preuve d’imagination, l’imagination est la transformation en image d’une pensée, d’une émotion, d’un ressenti.
  • Les images se captent et s’enregistrent, c’est le format d’enregistrement que notre cerveau exploite pour stocker les fichiers volatiles.

→ Les notes mentales

  • Vous n’allez pas prendre des notes écrites dans la journée bien que ce soit possible.
  • Vous allez consigner vos séances dans votre carnet mental avant de les retranscrire dans votre carnet de route.
  • Tous les détails sont autant de rappels pour que ces minutes de pleine conscience environnementale et respiratoire soient capturées et transcrites