Description
Dans la civilisation universelle d’aujourd’hui, il est désormais admis que l’écoute comporte des effets vertueux : « cela fait du bien de dire et d’être écouté », à condition bien évidemment, que cette écoute soit sans sanction, sans désapprobation, sans orientation prédéfinie.
Ainsi, écouter quelqu’un dire son vécu, ses malheurs, ses douleurs, permettre à une personne de dire ce qui se passe dans sa vie produit un soulagement. Être accueilli, pouvoir parler de ses souffrances sans être jugé, permet de se libérer, au moins momentanément, d’un poids.
La psychanalyse a fortement influencé les pratiques psychothérapeutiques, et c’est sur la base de la reconnaissance sociale de l’écoute que se sont également développés des dispositifs d’écoute, en particulier pour lutter contre les violences, la solitude, le harcèlement, l’anxiété ou la dépression, les addictions…
Toutefois, les effets thérapeutiques de ces approches ou de ces dispositifs sont de courte durée. Certes, cela permet de soulager, de déposer un vécu, mais pas -ou si peu- de faire émerger un contenu latent, un « savoir insu » où se mêlent pulsions, désirs, interdits, normes, symptômes et souffrances psychologiques et somatiques.
Il s’agit donc non seulement d’apprendre à écouter, mais encore de développer une posture permettant de déchiffrer et de lire dans la parole : entendre ce qui n’est pas dit, identifier ce qui soutient la plainte et, plus largement, le discours, déceler et décrypter ce qui échappe à l’intention de signification.
Il s’agit donc d’écouter différemment, « d’écouter entre les lignes », sans toutefois sacraliser la parole du patient / du consultant, sans croire ou ne pas croire ce qui est exprimé, sans en vérifier l’exactitude des propos en lien avec la réalité, sans apprécier le discours au regard de normes, de conventions ou, pire, d’un objectif « thérapeutique » prédéfini.
Si beaucoup de professionnels écoutent, très peu de professionnels savent écouter en décryptant le caractère équivoque de la parole, en identifiant les éléments du discours qui se répètent sous une forme ou sous une autre et qui sont constitutifs de ce qui soutient le désir du patient / consultant.
« Vous écoutez… oui ! Mais est-ce que vous y attrapez un petit quelque chose qui ressemble à du réel ? (…) Le signifié n’a rien à faire avec les oreilles, mais seulement avec la lecture, la lecture de ce que l’on entend du signifiant » nous disait le Dr Jacques Lacan.
Il s’agit donc aussi d’écouter ce qui n’est pas dit, de savoir déceler un savoir qui échappe à la maîtrise du moi (donc à la conscience). Écouter, écouter ce qui n’est pas dit, identifier déchiffrer des éléments du discours, extraire un savoir insu… voilà autant de choses que vous pourrez apprendre dans cette formation inédite, que vous ne trouverez nulle part ailleurs sous ce format.
Si vous décidez de vous y former, vous développerez et enrichirez votre pratique, tout en apprenant des choses sur vous-même. Cette formation vous servira aussi bien à titre privé que professionnel et permettra de dévoiler ce « savoir insu », que vous pourrez repérer dans votre discours ou dans celui des autres.